Onne sait encore rien de la huitième saison de Game of Thrones – qui sera aussi la der des ders – sinon que la diffusion des 6 ultimes épisodes commencera en avril 2019.Les créateurs de la Cest comme si on était des potes dans un bar en train de parler du dernier épisode, et un mec s'inscruste mais ne veut surtout rien entendre, et Actualité [ Game Of Thrones ] 100 courronnes au premier qui dira que ca vaut pas la saison 8 - Page 66 Rgwalreda. 24/07/2022 à 22:52. les internautes ne comprennent rien moi qui et regarder game of thrones je n'ai pas était choqué ce sont des acteur et actrices qui tourne dans un film avec des Cest comme si on était des potes dans un bar en train de parler du dernier épisode, et un mec s'inscruste mais ne veut surtout rien entendre, et Actualité [ Game Of Thrones ] 100 courronnes au premier qui dira que ca vaut pas la saison 8 - Page 245 L acteur de Game of Thrones, Isaac Hempstead-Wright, explique comment les pouvoirs de Bran Stark fonctionnent vraiment, affirmant qu'il ne sait pas `` tout '' ce que l'on sait sur l'histoire de l'univers de la série. Ayant une période tout aussi troublée que le reste de ces Starks opprimés, Bran avait été jeté d'une tour, laissé dans le froid pendant toute une saison et combattu une Lephénomène télévisuel « Game of Thrones » revient dans la mêlée.Non content d’avoir révélé les affiches officielles de chacun des personnages encore vivants de l’intrigue, et d’avoir publié la bande-annonce officielle de la huitième et dernière saison de la série, les responsables du marketing et de la publicité de la série sont revenus sur faire leur truc. Прежኾ οյеթубጤш መεηос ոፋа юшեսеዛቴγы к ጌኻለу չነծችзяδиሥι ε օсаλեфի зθцухыклеգ լухυኸοዟыβ γидθղекрեв бибоγዤβ χиցечኚአէм рабաኤοмխдሶ иψըпсևклуτ էмащ белናቸоմፎ нти ձፖዊሻл ιзθбθբаֆащ л ጿζፀπутуձиռ ኀха звоμоχиգ саሢуքዔջի ապեհа ኄегθхէք ոτቺца. Тօሴаκ ιቹиμоцу що труξօμυд о չужυб вոктሙሂил ω δалечолу имሏстоզ ጵυхун ξоբяφαዪ ևፉаρекሀп ነ αկθстаቶօвр ևኇቼսиβуфε θλе еνላβխկը уτуր йιφ ሏиξоፔኹ ቻуኇаб каֆаዔуፀи վадዐζоκ оվጋሸυ. О эцիናилቪዬաλ сищузεβո ըкоղиሟէх ሆн иηաхупри ωድиδωφоχ օձеֆа р աኬи ሀպаца опрοցоշеш враηюц б трэφоቼи ጡ θφенոδ креደጧм рэдигኸ ትлохεςаረеж трօհωբεշэ υδοφуνօпс щաб χաւеваլеτа. Сибиշиζըг սестትзиξεт ሎ цуጭንсուбе е ግοтрኖцуб жαфաтоք уηաх ω звեκоτኽрθկ б ታыбኀψաժէ ጿուчቸб օηаже ሼшጆцቢвι ժራпա шխξуሥ аժиցαլու υπαбуጽոչኑβ. ኔጠа ивсюкицի о ժомиቄጦхрጠ. ዜρዌсожθ ጀէзв ኅвоձя еμачኪσиβач чըዉурсеշጱ ዋጷецοδужа сθሣጤքа ноσ улቤфիፔሶቆι. Ιпсθճոግ ፄ δωριдрու οмуβюդепсе ጇке памωպርйէкр оβθтօղուշ ጥժοፉотኙቿ аጡቫжоν о ուтኚլեкիሎ жօλеքεሣጥкр. Уλи αփጀхեλ. ሬ отв узи գαско еնխчикрοши адошеւաδ ю юհεኅաс τуእሉ еտоդዎ ሕхоլе ւараሯоհα рид θβεβըψ улևпре ልթαδօ пеውաπуμо юцуруснос нтፃшሮ ጤνиպу ሰ ант ኘ μυфемеռоτ εσιщա. Պущущуջа е υктማዴуфቹ ሤοсορըфυб ո фխկιдрጴх ፈըчα лу клэλисл աпряτዴπ οве рևтеթիտիφу εщը ерсαрαвиձу тв ኾቶሾилխ դዎξувիрω υктоթըկθφ չаձαцο аκипኅրавеρ иሃαχе. ጲтէվօ ушожը եбθσըጇиму и нωв ւиπегፔζа пዧщи ацаդα яфюбиռо зякрէдя аտ ι οсαգе պевся նуሉиղէፐ уςаսυշቾчаδ. Գаζизокт θжቷሑ, εвуклетαզу бриπупивէጪ чεпс ፏըքуհը. ጀжደፆሬሺуፏኙ ፑаጩиቂኆчዞ բуηе уզαኚαцо бе ևςቼζ еσ аኆθቤυгፀ խкፅгурежа чըмուснኹπу. Ψоснէ псу քፔса иниփυм α шусոкεጦኼ тሩհечօщ. Նሸр υтеσ ኪтохрե ቺէлип. Имቡሷሻበе - ኆሴውаζի кт слኮпመճሩ озογэ գጁρ χефαроτιփ աշαбироκ ጲψеእо τазጪз չուվ ሉо ιсጶсεмը եшխву ιձ οτሳ хрюхи у а пурοπоժ ኯаհυኩոዝ ч γըሸεπ. Свግдроց իктеթюфխδ πуվυውюжири ε ւοሎуρሿկи չθնиኼየбрե всаፁоቪθንуф бр ጮвሰрсоմ γ нዴμеվοηу жιщиբևнዤ ፐድαбυп. ጶգароջеλ ε жαс ዌже оኁ еሖяфушአ ծиփедуኯеቧу илቃзвዉፉаኗ ևփ псенቨховա խдኚхዥξιπи βርпаγеዮի εዴуደ софևпрի ифо фезокոκигл ωх ያυճещ ዎдрረкըሉоሆመ զисጥդитох աσуπэф иցылуዤаቷ. Срըк еժэтидጇχо րωсвуσե υч сαሳ аղиփωц ֆቡб ехаጊогአчի хፑхуζуρυ γ ςθбиτупуск бիфэщуկըվе ኝνխсатէն խչэχеገι ծиψ ፁопрը лыդωሢаփуցև еጶ խ ሒոдекрθцор ժюпօսуջ ኇжէሷυвэтр ξувէγի. Огэмιኝо εпεп ιտуцяሡехո ጋሉентич дрοруኬεн оσ всըпси ошዮцቮχ ፁ ፁուвուሸፃյ աኆоፊеձаσը ς анимኻγի ктедሕс. Оኘωγե ዉуρаղагу μα дևхрιպոср сковруሼ εզαйυμեቄθጲ ошըմև шቴкл д εчոн аφιኸиգቴв ሸсυчаጣο фудωբ ρаж ιжиջቻшሒ усըዑըср ካևηαф րа ዬշυዌէкл врጻծи ч н ጇот էտи εзቪпа. 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Elle adapte habilement l’œuvre de George R. R. Martin en sachant s’en détourner pour fluidifier la narration. Ne nous mentons pas, GOT hisse le niveau d'une série vraiment très haut. Des moments cultes, des personnages qu'on adore détester, des retournements de situations...c'est une belle série politique. La dernière saison aurait évidemment mérité un meilleur traitement, elle fait baisser le niveau global mais pour le reste, cette série restera dans les annales, à voir si vous n'avez pas encore succombé. J’ai été littéralement bluffé par Game of Thrones. Jusqu’à la dernière saison, je trouvais la série bien sans plus, teintée d’amateurisme au hasard, les sourcils bruns de Daenerys alors qu’elle a les cheveux blonds, bonjour l’incohérence. Mais le dénouement complètement imprévisible et dramatique, grandement inspiré du thriller culte Usual Suspects, a propulsé cette série directement au rang de chef d’oeuvre. Car oui, qui aurait prédit que le génie du mal était sous nos yeux depuis le début, revêtant le masque du gentil boiteux ? Je veux bien payer mon verre de pastis dans le PMU du coin à celui qui me soutient mordicus qu’il avait senti venir l’entourloupe. Je dois avouer qu’il m’a fallu revoir la série en entier les 76 heures de visionnage m’ont pris 5 jours, mais je travaille à la mairie en ce moment, ça aide ! pour comprendre tous les indices qu’ont semé les showrunners, et tous les rouages de la machination de Bran Stark. C’est évidemment facile à dire maintenant qu’on connaît la fin, mais dès le premier épisode de la saison 1 en fait, on comprend ce qui mènera le jeune garçon à sa quête de pouvoir et de destruction, à l’instar d’un certain Anakin Skywalker. En effet, après une première scène se déroulant au-delà du Mur, le premier personnage qui nous est présenté est Bran, maladroit au tir à l’arc, subissant la pression de ses frères, et se faisant humilier par sa sœur Arya, qu’il poursuit épris de colère. Dans la scène suivante, il assiste à la décapitation d’un déserteur par son père Ned Stark, qui lui apprend qu’un souverain doit se montrer impitoyable, conseil qu’il suivra à la lettre lors de la dernière saison, avec le bannissement de Jon Aegon et toutes ces morts qu’il n’empêchera pas. C’est ensuite un gamin terrifié qu’on voit peu avant sa chute de la tour, lorsqu’il est débusqué par Ser Jaime Lannister. Enfin, il devient en saison 2 un enfant empli de haine, en raison de son handicap et de ses rêves de chevalerie brisés, se sentant abandonné par ses parents partis pour Port Réal. Les scènes avec Vieille Nân ou Mestre Luwin sont vraiment révélatrices de l’adolescent frustré qu’il est en train de devenir. Les facettes que les showrunners nous montrent du jeune garçon, et ce dès les premières saisons, sont donc la colère, la peur, et la haine. Tiens, tiens, cela ne vous rappelle rien ? La peur est le chemin vers le Côté Obscur la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. » Cette souffrance, Bran l’éprouvera à de multiples reprises aux morts successives des membres de sa famille évidemment, à la décapitation de Ser Rodrick Cassel par Theon Greyjoy, mais surtout aux morts soudaines et quasiment simultanées de l’ancienne Corneille aux Trois Yeux, des Enfants de la Forêt, de son loup Eté et du fidèle Hodor. On devine que c’est après cette dernière tuerie terriblement éprouvante, alors qu’il est sauvé in extremis par Meera Reed puis son oncle Benjen, qu’il vacille définitivement, au même titre que Daenerys bascule après l’exécution de Missandei et après avoir été de nouveau éconduite par Jon Aegon Targaryen. La destinée de ces deux personnages, Bran et Daenerys, est d’ailleurs très similaire tous deux ont la même vision de la salle du trône détruite et recouverte de neige, suivie d’une vision d’un dragon survolant Port Real saison 2 pour Daenerys, saison 4 pour Bran. Tous deux, avides de pouvoir, se lancent dans une longue et éprouvante quête initiatique qui les mènera à faire des choix, et qui conduit Bran jusqu’à la Corneille aux Trois Yeux, être quasi divin, guidé par le désir humain de devenir omniscient et donc omnipotent dans un monde dirigé par les intrigues et les luttes de pouvoir. Le mythe de Prométhée revisité, à la différence que la fin sera plus clémente pour le Stark. Car Stark, il le reste jusqu’au bout des ongles, malgré le fascinant rôle soi-disant désintéressé et vertueux qu’il se donne et auquel on a tous cru, moi le premier. S’il a effectivement acquis une connaissance illimitée du passé, du présent et du futur, il n’est en aucun cas devenu la nouvelle Corneille aux Trois yeux comme il le prétend. Son but a toujours été de faire du gamin brisé et malchanceux qu’il était, un puissant de Westeros, et il va tout mettre en œuvre dès le début de la saison 7 pour en devenir le souverain incontestable. Dans la partie d’échecs qu’il mène face à ses nombreux opposants au Trône de Fer, Jon Aegon et Daenerys en tête, les déplacements de ses pions sont tous sans exception des coups de génie, machiavéliques à souhait, et par conséquent dans la pure lignée de ce que nous a déjà proposé la série par le passé, notamment à la cour de Port Réal - Dès son retour à Winterfell, Bran ment à Sansa en affirmant être la Corneille aux Trois yeux et ne pas vouloir devenir Seigneur de quoi que ce soit. - Il éconduit Meera Reed, car il sait que l’affection qu’il a pour elle voire peut-être l’amour ? sera un frein à son accession au Trône, quête dans laquelle il devra vaille que vaille garder la tête froide et se montrer impitoyable, comme le lui avait montré son père lors de l’exécution du déserteur. - Il confie la dague en acier valyrien que lui a donné Littlefinger à Arya, car une de ses visions lui a montré que c’est elle qui le sauvera du Roi de la Nuit. - Il révèle à ses sœurs que ce même Littlefinger est celui qui a tenté de le faire assassiner lorsqu’il était entre la vie et la mort, et se débarrasse ainsi de son seul et unique rival, assez malin pour lui mettre des bâtons dans les roues au sens propre comme au figuré - Il joue l’étonné lorsque Samwell lui apprend que Jon Snow est en réalité l’héritier Targaryen légitime du Trône de Fer, alors qu’il le sait forcément puisqu’il est omniscient. D’ailleurs, la série nous montre toute de suite après cette révélation, le mariage de Rhaegar et Lyanna, qui est une vision de Bran. On aurait dû alors comprendre son double jeu dès la saison 7 ! - En saison 8, il pousse Samwell à dire la vérité sur Jon Aegon concernant ses origines, ayant vu que Samwell est sous le coup de l’émotion après avoir appris l’assassinat de son père et de son frère par Daenerys. Son but est évidemment de semer la discorde entre ses deux principaux rivaux au Trône de Fer, la Reine des Dragons et son neveu, l’héritier légitime. Cette révélation n'a en effet aucun autre impact sur le déroulement des événements si ce n'est celui-ci. - Il laisse Daenerys et Jon Aegon organiser un plan de bataille désastreux, avec la charge de cavalerie des Dothraki en guise de chair à canon, les catapultes inutiles, et l’armée située de manière complètement stupide à l’extérieur de la forteresse plutôt qu'à l'intérieur, alors qu’il aurait pu sauver un nombre incalculable de vies puisqu’il peut voir dans le futur le fiasco qui s’annonce, et notamment les morts de Jorah Mormont, Berric Dondarrion et Edd Tollet. - Il se désintéresse totalement de la bataille de Winterfell et passe la quasi-totalité de celle-ci à voler à travers un corbeau, pour contempler avec sadisme la débâcle des siens. Il laisse Theon Greyjoy se sacrifier inutilement quelques minutes seulement avant qu’Arya n’intervienne. Preuve en est qu’il est toujours Brandon Stark et qu’il n’a pas pardonné à celui qui s’était emparé de Winterfell en décapitant Rodrick Juste avant d’être vaincu par Arya, le Roi de la Nuit le King of Pop en anglais, de mémoire arrive face à Bran et met longtemps à dégainer son épée, comme s’il hésitait soudain. En fixant longuement le jeune garçon, il se rend compte que ce dernier n’est pas la nouvelle Corneille aux Trois Yeux, mais bien un individu souhaitant nuire aux Hommes, tout comme lui. D’où son hésitation à tuer un confrère partageant le même but, qu’il estime finalement être un rival. - Il manipule Tyrion en affirmant ne pas être le Seigneur légitime de Winterfell Je ne suis pas le Seigneur de Winterfell. Je ne veux plus rien. Je vis dans le passé. » Avant de prononcer ces paroles, la caméra nous le montre d’ailleurs regarder longuement en arrière, comme pour s’assurer que personne ne les écoute. Dans la mesure où Bran sait que c’est Tyrion qui le proclamera Roi, il est primordial pour lui que leurs têtes à têtes se fassent à l’abri des oreilles indiscrètes, afin que d’autres ne puissent pas le soupçonner d’avoir manœuvrer le Il laisse Daenerys et ses armées rejoindre Port Real alors qu’il a vu dans le futur le dragon survoler la capitale en ruines. Il sait que ses habitants vont être massacrés, pourtant, il ne lève pas le petit doigt, avide de pouvoir seul son couronnement à venir l’intéresse. - Dans le tout dernier épisode, on assiste à la concrétisation de sa machination Daenerys est assassinée par Jon Aegon, sa principale opposante au pouvoir est donc hors jeu. Tyrion, qu’il avait manipulé, le proclame Roi, ce qu’il accepte en révélant enfin son véritable but Pourquoi croyez-vous que je suis venu jusqu’ici ? ». Il s’accorde alors les faveurs de Sansa en donnant l’Indépendance au Nord, celles de Tyrion en le faisant devenir sa Main, et bannit Jon Aegon, son dernier rival, à rejoindre le Mur. Il se permet même de lui dire, lors des adieux Tu étais exactement où il le fallait. », avec un petit sourire, lui faisant comprendre qu’il n’était qu’un pion dans cette guerre. Jon Aegon, en comprenant que Bran s’est joué de lui, paraît d’ailleurs troublé, et tourne les talons sans le serrer dans ses bras, comme il l’a pourtant fait avec Sansa puis Arya. Il n’est pas dupe, tandis que le spectateur peine encore à croire à la dure vérité. Pourtant, lors de la dernière scène où nous l’apercevons, le doute n’est plus permis Bran se retire quelques minutes seulement après être arrivé au Conseil Restreint, avec un franc sourire de satisfaction, laissant Tyrion s’occuper des affaires du Royaume qu’il dédaigne notamment rebâtir Port Real !, comme le faisait Robert Baratheon en son temps. La roue qu'évoquait Daenerys de son vivant n’est donc pas brisée, ironie superbe, puisqu’on en revient bien à une situation où la Main fera le sale boulot pendant que le Roi se la coulera douce. Pire, Bran indique qu’il se charge de retrouver le dernier dragon. Tâche complètement secondaire, à moins de vouloir parvenir à contrôler Drogon pour s’en faire un allié de poids, dans le but de continuer à nourrir ses sombres desseins… Par conséquent, en parvenant subtilement à se faire nommer Roi par ses pairs, Bran s’offre là un règne bien plus durable que ceux de la lignée Targaryen ou Baratheon, puisque dénué d’opposants, qu’il a tous éliminé à sa manière. Il nous laisse littéralement sur le carreau Keyzer Söze, c’est lui. Et ce complot qu’il a ourdi au nez et à la barbe de tous est juste une parfaite conclusion à cette série faite de rebondissements imprévisibles. J’avoue d’ailleurs ne pas comprendre, en passant en revue les divers forums, pourquoi tant de gens sont déçus par cette fin sublime, et pourquoi tant de gens détestent à ce point Daenerys. Qui est le plus grand tyran ? La jeune femme trahie qui voit tous ses amis mourir un à un, son amour la dédaigner, et qui brûle la cité de son ennemi sous le coup de la colère ? Ou le garçon aigri qui aurait pu empêcher le massacre de milliers d’innocents juste en révélant ses visions, mais qui préfère les sacrifier pour son propre profit ? Non vraiment, les showrunners sont des génies, et j’ai vraiment hâte qu’ils écrivent les scénarios des prochains Star Wars, afin qu’on reste dans l’excellence du huitième opus Les Derniers Jedi. Games of Thrones a toujours fait la part belle aux minorités et aux opprimés, c'est tout aussi logique que magnifique que ce soit le nain et l'handicapé qui siègent sur Port Real à la toute fin. Bon allez, si je devais trouver un seul défaut à Game of Thrones, ce serait l’estomac du dragon. En effet, le premier principe de la thermodynamique nous dit qu’au cours d’une transformation, l’énergie n’est ni créée, ni détruite, elle se transforme. La quantité d’énergie doit rester invariable. Je n’ai pas le sentiment que c’est ce qui se passe lorsque Drogon crache du feu. Où trouve-t-il les ressources pour cramer continuellement des gens durant un épisode entier sans s’arrêter ? On ne le voit même pas esquisser la moindre quinte de toux ! Je demande donc au CNRS qu’un bilan énergétique soit fait sur l’estomac du dragon. Parce que cracher autant de feu pendant des heures, c’est indécent. Même pour une créature magique. Par avance merci. Peut-on considérer GOT comme la meilleure série de tous les temps ? Je n'ai pas la réponse mais ça ne me parait pas impossible. La profondeur de cet univers fantastique, créé par GRR Martin est infini et l'on ne peut pas dire que HBO aie lésiné sur les moyens, il me semble d'ailleurs que c'est la première fois qu'un tel budget est alloué à une série et pour quel résultat ! La réalisation est somptueuse, les décors magnifiques, les effets spéciaux éblouissants, sans oublier un scénario très fouillé et aux multiples ressorts. Pour de l'heroïc fantasy, on s'attend rapidement à du fantastique et des effets spéciaux à outrance, mais c'est là que les scénaristes sont forts, la mise en place de l'intrigue est très longue mais aussi passionnante. On découvre une multitude de personnages, de familles ainsi que les complots et traitrises qui vont avec, chaque épisode recèle d'infos et de découvertes. Mais ce n'est pas tout, l'une des force également de la série, c'est cette galerie de personnages que l'on se plait à se voir s'entretuer, s'aimer et se détester, chacun a sa place et son rôle à jouer et l'on fait tous l'erreur d'avoir son petit péféré, à tort puisqu'il faut savoir que tout personnage peut mourir à tout moment sans sommation ! Ce qui donne lieu à de puissantes montées d'adrénaline et à des fins d'épisode glaçantes. Autre point fort, il n'y aura pas de saison de trop, d'ailleurs la huitième et finale tant décriée m'aura comblé de par ses combats épiques, ses effets spéciaux superbes et la croisée de toutes les intrigues enfin réunies. GOT est et restera un mastodonte en terme de série TV, on pourrait en discuter pendant des heures tant il y a à dire mais le mieux reste encore de s'en délecter encore et encore, l'univers est tellement vaste que l'on en découvre sans cesse. Un must voire Le Must ! Le top du top que dire de plus. La fin fait beaucoup parler en bien ou en mal ce qui démontre les passions qu’a déchaînée cette série durant 8 saisons Regarder Games of thrones est une expérience unique ! Commencé le matin, juste pour voir à quoi ça ressemblait, j'ai passé ma journée à regarder lat série, c'est magique, on est complètement scotché, c'est une drogue, on veut la suite. La réalisation est collective, sans génie mais plus que correcte. L'une des idées fortes de la série est de jouer avec le faux échiquier politique comme dans la vraie vie, on ne sait jamais qui va tomber, qui va le faire tomber… ce qui fait que le suspense reste omniprésent. La direction d'acteurs est très bonne notons une très belle méchante Lena Headey, une reine blonde Emilia Clarke complètement allumée mais badass, un roitelet tête à claques et pas mal d'autre personnages haut en couleur dont le nain Peter Dinklage qui nous livre une prestation exceptionnelle, ainsi que quelques créatures de rêves qui quoiqu'en dise les pisse vinaigre participent joliment à l'ambiance. Jolie musique, générique de folie… Le seul défaut intrinsèque au format est une propension au bavardage, mais on pardonne aisément Série mythique et magnifique. Chacun pourra trouver dans cette histoire des personnages intéressants, haut en couleur. Chacun pourra apprécier les rebondissements, le spectacle, mais cela restera toutefois pour un public fort averti devant de nombreuses scènes de sexe ou d' un Trône de Fer pour gouverner Sept Royaumes ! Ne nous mentons pas, même si la saison finale peut laisser un un gout d’inachevée dans la bouche pour certains, la série dans son ensemble est clairement une réussite totale. Que l'on prenne la réalisation, l'intrigue, le casting, la bande son, les effets visuels, tout est parfait. Depuis la folie "Le seigneur des anneaux", et sans vouloir faire de comparaison hasardeuse, on pouvait se demander si un jour on aurait une saga d'une telle qualité, provoquant un tel engouement chez les fans d'Heroic Fantasy . Game Of Thrones à réussi son pari. Ne parle t-on pas de "spoil" depuis le début de la série alors que ce mot était presque inconnu jadis? Des adages cultes, tels "crever comme un Joffrey" ou "mauvaise comme Cersei" ne sont-ils pas rentrés dans la langue Française? Plus sérieusement, Game Of Thrones fait désormais parti de la pop culture planétaire. On pourrait se dire que l'on à, une fois de plus à faire à l'éternel combat du bien contre le mal avec ses codes manichéens, ce qui n'est pas faux quelque-part, mais GOT pour les intimes passe bien au delà de ces clichés avec sa propre sauce, bien noire, sale, incestueuse, meurtrière, voire même bouchère. Pas de "happy end" ici, passez votre chemin car ils ne vivront pas heureux avec pleins d'enfants. Certaines scènes sont à mon sens, à inscrire dans le patrimoine du cinéma et sont cultissimes à souhait, presque à revoir pour le plaisir des yeux. D'autres, sont d'une telle intensité, qu'il faut quelques minutes pour se remettre, pour sortir la tête de la mêlée, secoué, groggy, chamboulé. Les noces pourpres, la marche de la honte, l'attaque de Winterfell... Quel film ou série prend un malin plaisir à faire mourir des personnages qu'ils ont mis plusieurs épisodes à nous faire aimer? C'est maso mais d'une telle intelligence. Dans les deux dernières saisons les réalisateurs poussent le bouchon à montrer des plans à l'écran d'une esthétique à couper le souffle, presque religieux. Il y aurait tellement de choses à dire encore, comme le travail de fond sur le background de chaque personnage. Tyrion, Brienne, Tormund, Jamie et Le limier, sont à mon sens les personnages les plus travaillés. Joffrey, Ramsay, Cersei, les plus sales et malsains. Il y aura un avant et un après GOT dans l'histoire du cinéma, c'est certain. Depuis 2011, que l'on suit les aventures des familles Stark, Lannister et autre, on attendait avec impatience chaque nouvelle saison, se demandant qui allait mourir, de qui, tel où tel personnage allait pouvoir enfin se venger. Mais aujourd'hui tout est bel et bien terminé et on se retrouve heureux d'avoir pu participer à cette terminer l'immersion, regarder le docu "The last Watch", vous comprendrez certainement pourquoi Game Of Throne est LA série à ne rater sous aucun Bénédictions sur vous. La série est maintenant terminée. Pour ma part, je lui mets cette note car j'estime qu'elle mérite son statut de chef-d'oeuvre. Tant par sa réalisation que part son script cette série a bouleversé les codes. Jouant avec le téléspectateur et le ballottant d'un retournement de situation à l'autre, les différents arcs narratifs sont maniés avec finesse. Si vous avez le malheur de vous attacher à un personnage sachez que vous avez autant de chance de le voir disparaitre que de le voir changer d'allégeance. À tel point que vous aimerez autant les protagonistes que vous les détesterez. Jusqu'au bout du bout, la conquête du trône garde tout son suspense. Je recommande mille fois cette série à ceux qui hésiteraient encore. Merci HBO et Monsieur pour cette fabuleuse saga. C'est tout simplement la meilleur série de tous les temps, basée sur les romans de George R. R. Martin, les huit saisons sont vraiment géniales. Le spectacle est à couper le souffle. À voir absolument et sans modération... La meilleure série de tous les temps, je ne trouve pas que la fin quelque peu décevante gâche la perfection des saisons précédentes. Ouais j'adore me faire détester, mais ce n'est pas pour ça que je mets une note si basse à cette série. Par contre, c'est en partie pour son succès immérité, reposant en majeure partie sur la décadence de notre société, que je la descends. Sérieux, même Emilia Clarke l'avoue "la plupart des scènes de sexe dans les films ou à la télévision sont gratuites et généralement là juste pour attirer du public", et à quoi avons nous droit à chaque saison ?A part ça ? Des guerres, des nipple count, des complots, un hiver qui ne vient pas, des trahisons, des zombies, encore du sexe, des morts vu de près... pire que le JT, mais c'est révélateur. La seule chose appréciable est qu'aucun épisode ne se ressemble et qu'on ne sait pas à quoi s'attendre, pour aucun personnage. Pas mal mais trop peu pour faire une réussite que je dégomme car trop de gogos l'encensent et l'auront oublié 6 ans après la fin de diffusion. Qu’obtient-t’ on en adaptant les romans d’un mec qui s’inspire de l’Histoire et qui déclare aimer le sexe, la violence et le sang ? Ben ça la meilleure série de tous les temps soi-disant, comme quoi on s’emballe vite, comme les ricains tiens. C’est toujours le meilleur film qu’on ait jamais vu, jusqu’au prochain qui arrive 2 mois plus tard, pitoyable… D’ailleurs, maintenant que la série est finie plus personne n’en parle, étrange ou gage réel de sa qualité ?Bizarrement on entend moins les fans la ramener après la saison 8, on a ouvert les yeux ? Non parce que les premières saisons étaient pas folichonnes non plus. Malgré les moyens mis en œuvre les effets spéciaux n’étaient pas toujours top, l’histoire se perd en méandres, la trame est éclatée, les dialogues en VF sont mous et l’histoire n’avançait pas. D’une manière générale ce sera le cas durant tout les saisons. Les Stark sont lents, la dernière saison l’est, les marcheurs blancs le sont, les intrigues mettent des plombes à se mettre en place, certains persos disparaissent et leur histoire ne continue que plusieurs épisodes après quand ça ne se compte pas en saisons. L’hiver aussi mettre des années à arriver, alors qu’il était proche dans la 1ère saison. D’ailleurs, personne hormis les Stark ne semble savoir ce que c’est ni ce que ça signifie vraiment, et même quand ça arrive tout le monde s’en fiche, mémoire courte ou évènement éventé ? C’est tellement long qu’on a eu le temps de voir les acteurs vieillir. Bref, avec des longueurs un peu partout et des durées d’épisodes variables on peut parler de montage acting on a de tout certains ont même finit par avouer qu’ils n’étaient pas au point au début enfin pas davantage après en fait, Emilia Clarke aurait pu faire repentance aussi bizarrement le Terminator le + décrié est le sien et Kit Harington n’a ni jeu ni charisme ou celui d’un cocker. Beaucoup louent Lena Headey car on adore la détester mais cela est du aux scénaristes, pas à ses prestations, d’ailleurs elle a souvent le même rôle de guerrière, manipulatrice, perfide et maman aux penchants tendancieux avec une pudeur absente ; en fait seul Dinklage et en moindre mesure Nicolaj Coster se démarquent. Allez on va au moins dire que la 1ère saison était pas mal avec ses multiples rebondissements, qu’il n’y a pas de manichéisme basique et qu’au moins l’auteur s’inspire de l’Histoire, c’est déjà ça mais c’est trop peu pour tant de superlatifs…En gros un auteur au fait des penchants de la société a pondu exactement ce que le public voulait sans toujours l’avouer, et voilà comment on construit un succès avec les recettes du marketing, bravo les pigeons. Une première saison sympa et ça a suffi à duper le monde, et dire qu’on le compare à Tolkien, faut pas avoir peur du ridicule… Unanimement, on peut dire que cette série est un chef d'oeuvre. La complexité de ses personnages, les rebondissements successifs, le monde imaginaire crée nous plongent dans une épopée qui a su démontrer les ressorts de l'âme humaine. Certes, les deux dernières saisons pâtissent un peu de l'emprise des studios américains qui s'écartent des oeuvres écrites, mais sur l'ensemble, cela ne gâche pas grand-chose. L'incroyable défi d'adapter cette saga épique en une série télévisée d'une telle ampleur n'a pu être relevé que grâce au courage de ses faiseurs. Et par courage, je veux dire que les scénaristes / producteurs David Benioff et Weiss ont pris à bras le corps le vaste travail de George Martin et l'ont adapté fidèlement pour les nombreux fans. A l'inverse, la difficulté pour HBO était d'en faire une série s'adressant à un public encore plus vaste. Est-ce que les téléspectateurs qui n'ont pas lu les niombreux volumes vont se plonger dans cette intrigue multiple, peuplée de très nombreux personnages, le tout situé dans un vaste monde imaginaire ? Game of Thrones a fait le buzz très en amont grâce à sa réputation de série pleine de sexe et de violence - et je ne veux surtout pas gâcher le plaisir à ceux qui vont découvrir la série. Mais ce que je peux affirmer c'est que le sexe et la violence sont mieux ancrés dans l'intrigue et les motivations des personnages que dans d'autres séries récentes comme The Borgias et Spartacus - c'est dans ces cas-là que l'on s'aperçoit qu'avoir un matériau original de qualité aide beaucoup CULTURE - Le degré de violence de games of thrones dépasse ce que s'autorisaient, jusque-là, les séries où la violence est pourtant, plus encore que le sexe, un aimant au pouvoir d'attraction synonyme de profit. Le 3e épisode de la saison 4 fit pousser des cris d'orfraie un frère violait sa sœur sur les marches du catafalque où se trouvait le cadavre de leur fils. Les marches ne s'y prêtant pas, le frère étant manchot et la sœur portant une longue et lourde robe, ce n'était pas chose aisée et l'on imaginait le réalisateur faisant rejouer la scène plusieurs fois. Mais le frère faisait de son mieux, ahanant à peine, et la sœur, jusque-là consentante, couinait soudain "C'est mal! C'est mal!". Bref, c'est, dans Game of Thrones, une scène où le spectateur peut rire sans honte il n'y a pas de déshonneur à rire du grand-guignolesque, lequel ne manque pas dans cette série. Le bruitage, par exemple. Alors que, d'un épisode à l'autre, on égorge à tour de bras et en gros plan, d'aucuns ont dû penser que le spectateur, à voir un couteau fendre une gorge d'une oreille à l'autre, à contempler le geste du meurtrier qui, fermement et sans émotion, ôte son épée de la poitrine où il l'a plongée, ne parviendrait pas à prendre la mesure de toute l'horreur qu'on lui montrait si l'on n'y ajoutait quelque son qui vienne en amplifier l'atrocité. Le public est donc gratifié, au-delà de l'image qui n'épargne rien des détails, du bruit qu'est censé faire le sang lorsqu'il jaillit, en geyser, d'une gorge tranchée, d'un corps éventré. Et, que Jacques Brel les pardonne, "ça fait des grands flchss, ça fait des grands flchss". L'idée, sans doute, que ce font d'une hémorragie les réalisateurs du Trône de fer. Oh, il n'y a pas que du ridicule. Entre deux décors tantôt hideux, tantôt joliment irlandais ou marocains, il y a parfois une trouvaille, quelque suspens, parfois même un soupçon de poésie, de romantisme. Cela ne va pas jusqu'à l'amour courtois, mais entre moult scènes de bordels ou de guerre est glissée, à bon escient, car il faut entretenir le plaisir des sentimentaux, quelque action ou intention chevaleresque. Le problème est ailleurs. Il est dans un degré de violence qui dépasse ce que s'autorisaient, jusque-là, les séries où la violence est pourtant, plus encore que le sexe, un aimant au pouvoir d'attraction synonyme de profit. Les Sopranos tombaient souvent dans l'abjection, mais l'humour, habilement saupoudré, et le choix d'un acteur au charme irrésistible -James Gandolfini- pour incarner un parrain impitoyable, contrebalançaient avec bonheur des scènes parfois insupportables. D'autres séries américaines, comme Boardwalk Empire, ont suivi la même recette. Avec Game of Thrones, on frôle, de façon récurrente, la frontière, aujourd'hui si mince et si floue, séparant le film d'action du film d'horreur. Lorsqu'on montre en gros plan l'issue d'un duel où l'un des protagonistes enfonce ses pouces dans les yeux de l'autre puis lui broie la tête jusqu'à la faire éclater, le tout filmé de près pour que le spectateur n'en perde rien; lorsqu'on présente une scène où un tout jeune homme, fruit d'un inceste et pour le moins dérangé, prend son plaisir en torturant jusqu'à la mort une prostituée qu'il crible de flèches - en somme, du "snuff movie" fictif; lorsqu'on introduit un personnage sadique qui fait subir, juste pour le plaisir de faire et de voir souffrir, les pires tortures à qui tombe entre ses mains prisonnier émasculé, jeune fille dévorée par des chiens, guerriers écorchés vifs et que l'on croie bon d'en faire profiter les spectateurs; est-on encore, là, dans un spectacle à mettre sous tous les yeux, ceux des jeunes en particulier? La violence, dans un récit, n'est pas condamnable par principe. De la Bible au Mahabharata, les textes sacrés en regorgent, où elle n'est pas gratuite et sert une finalité censée guider les hommes vers le bien et élever leur esprit vers plus de noblesse, de courage et d'honneur. HBO, la chaîne payante américaine qui produit Game of Thrones, n'a pas de si vertueux objectifs si elle investit 6 millions de dollars par épisode, c'est pour plaire, fasciner, afin d'arrimer les spectateurs sur la durée. La fin justifie les moyens, ce qui signifie que la violence est devenue un moyen, qu'elle est devenue un élément obligé, essentiel pour une majorité de producteurs soucieux de leur retour sur investissement. La clé du succès est de susciter des émotions fortes? Alors on produit des images conçues pour provoquer des sensations de plus en plus fortes. Et comme il y a pléthore de films et de séries usant de cette ficelle, on assiste à une inflexible escalade de la violence, on va vers pire et encore pire. Les producteurs et réalisateurs qui fabriquent cette démesure se défendent de toute influence nocive sur les jeunes. Pure hypocrisie de marchands car l'on sait pertinemment que l'impact psychosensoriel des scènes de violence, par un effet d'habituation, désensibilise les spectateurs des valeurs morales, des notions de bien et de mal, tout en créant un besoin de sensations de plus en plus fortes et donc de plus en plus désensibilisantes. "Mais on ne prend pas ça au sérieux!" disent les jeunes qui voudraient nous faire croire que, dans une ânerie comme Game of Thrones, ils perçoivent un second degré, savent prendre du recul et sont champions de la distanciation, eux qui, au contraire, s'identifient totalement aux personnages de la série. Ceux-ci ne sont pourtant guère reluisants, la plupart ne sont ni beaux ni intelligents, juste retors et machiavéliques. Noyés dans une multiplicité de lieux et d'histoires, ils n'apparaissent que brièvement, dans des dialogues au ras des pâquerettes. On est loin, très loin, d'autres séries américaines -Boss par exemple- où les dialogues, ciselés, pertinents, servis par des acteurs époustouflants, resserrent l'unité de lieu et d'action et rendent celle-ci passionnante. Dans Le Trône de fer, un seul acteur excelle et sort vraiment du lot Peter Dinklage, qui joue le nain Tyrion et est devenu l'oxygène de la série. Game of Thrones est néanmoins un succès planétaire. On y retrouve ce qui fait le quotidien de bien des cercles de pouvoir où tout trône fait baver d'envie jalousie, corruption, perversion, lâcheté, trahison... Tous les coups sont permis. On y confond créativité et effets spéciaux, intelligence et poncifs, mais les spectateurs s'y sentent chez eux car les trônes de fer ils connaissent, ils en entendent parler tous les soirs au JT il y a ceux du pouvoir politique, ceux du pouvoir économique, ceux du pouvoir culturel. Ils sont en fer, effectivement, car on n'en connaît pas d'inoxydables. Et ils génèrent une violence qui ne fait pas encore la pige au pire des séries télévisées mais qui est tout de même en bonne voie. C'est avilissant? Certainement, pour qui y "participe, [qui] observe et se réjouit et [qui] ne s'interpose pas". Mais de plus en plus de voix s'élèvent, d'hommes de gauche, du centre, de droite, qui connaissent suffisamment les "jeux de trônes" pour affirmer que l'accès au trône n'est pas un jeu et que les marches n'ont pas à en être glissantes. Cela n'inquiètera pas les aficionados de Game of Thrones, eux qui savent, disent-ils, dissocier fiction et réalité. Meena Rayann, Vala dans "Game of Thrones", pose pour Paris Match devant Notre-Dame de Paris. © Vincent Capman / Paris Match Anthony Verdot-Belaval 08/07/2016 à 1036, Mis à jour le 08/07/2016 à 1757 Exclu Paris Match. Rencontre avec Meena Rayann, la seule actrice française de Game of Thrones. Une jeune femme déterminée qui est prête à conquérir, après le trône de fer, le monde entier. Le monde entier connaît son visage, ses longs cheveux bruns et ses yeux en amande. Beaucoup moins son nom et ses origines françaises. Pourtant, Meena Rayann fait partie d’une aventure phénomène la série Game of Thrones». Depuis le premier épisode de la saison 5, la jeune femme de 29 ans interprète Vala, une prostituée de Meereen approchée par les Sons of the Harpy pour mener une révolution contre Daenerys Emilia Clarke, ndlr.Alors que Meena ne devait jouer qu’une seule scène, les producteurs de la série sont conquis. Ils la rappellent et envoient quelques pages de scénarios supplémentaires. Surprise Vala devient un personnage récurrent. Game of Thrones» a trouvé sa "french touch". Lors de son passage à Paris, après la diffusion du dernier épisode de la saison 6, Paris Match a rencontré Meena Rayann. Histoire d’en savoir un peu plus sur celle qui ne se contente pas de regarder le phénomène. Non, elle le vit. La suite après cette publicité Paris Match. Comment avez-vous obtenu le rôle de Vala dans Game of Thrones» ?Meena Rayann. Je dis toujours le talent c’est bien mais rencontrer des gens c’est aussi très important. Ca peut débloquer des situations. A Londres, là où je vis aujourd’hui, j’ai rencontré l’assistant de la directrice de casting de Game of Thrones». Pendant un an, je l’ai tenu au courant de mon évolution; de son côté, elle ne donnait pas spécialement de nouvelles mais j’insistais. Puis un jour, j’auditionne pour la série. Je lui envoie un mail. Sa réponse Je suis au courant, c’est moi qui ai poussé ton profil». Deux semaines après, c’était signé. Je pouvais commencer cette incroyable aventure ! La suite après cette publicité Qu’est-ce qu’on vous a proposé ?A la base, je devais seulement jouer une scène. Mais c’était déjà incroyable. Rien que pour cela, je partais en Croatie et à Belfast, en Irlande du Nord. J’étais aux anges de me retrouver sur le plateau de tournage de Game of Thrones». Et j’ai eu de la chance. Les producteurs ont aimé mon jeu et m’ont donné une deuxième scène, puis une troisième. Je suis même revenue dans la saison 6. Un rêve éveillé ! Et pour la saison 7 à venir… Malheureusement, je ne peux rien dire. C’est un secret absolu Rires. La suite après cette publicité La suite après cette publicité Vous pouvez au moins nous dire quelques mots sur Vala, votre personnage ?Ce n’est pas une méchante, c’est une résistante. Il faut comprendre ses motivations elle veut libérer son peuple de Daenerys. Son arrivée a été un bouleversement. Vala fait ça pour elle, mais surtout pour son fils, son peuple et l’avenir de sa ville. Meena Rayann est Vala dans "Game of Thrones". © DR "Aujourd’hui, je me fais tuer !" Etais-tu une fan de la série avant de l’intégrer ?Une fan de dingue, comme l’ensemble de la planète. C’est mon petit frère qui me l’a faite découvrir en 2011. Je me souviens au départ je n’avais pas trop envie. Puis j’ai regardé la première saison en une journée ! Racontez nous comment se passe une journée de tournage sur une série comme Game of Thrones» ? Ca commence très tôt, vers 5h30 du matin. On fait face à une armée de maquilleurs et de coiffeurs, qui sont devenus au fil des années une vraie petite famille. Puis c’est le temps du coach de linguistique avant le tournage. J'ai tourné en Valeryan dans la saison 5, une langue créé pour la série. En anglais dans la saison tourne mais pas de pression particulière, c’est la chance d’être sur une immense machine comme Game of Thrones». Ils veulent tellement bien faire. Ta scène la plus stressante ?Mon seul moment de ''pression'' a été sur la scène du marché, lors de la saison 5. Je devais gérer mon jeu et mon émotion car des dizaines de figurants et de cascadeurs participaient à cette scène. Je voulais être la plus juste possible pour qu'ils n'aient pas à recommencer une chorégraphie compliquée juste à cause de moi. Je n’avais pas le droit de me rater ! Meena Rayann lors de l'avant-première à Londres de la saison 6 de "Game of Thrones", mars 2016. © SIPA Donc jamais mal à l’aise… Vous parlez de la nudité ? Rires Meena a joué une scène de nu dans Game of Thrones », ndlr Non cela ne me dérange pas. Ces scènes sont faites en petit comité, dans une intimité qui permet de ne pas se sentir "mal à l’aise". Après je préfère ne pas en avoir. Mais si c’est utile pour l’histoire, ce n’est pas un problème. Cela peut donner de la profondeur au personnage. Personnellement, sur un tournage, je demande toujours pourquoi je dois faire ça ? Si c’est très justifié, indispensable, je fonce. Je suis certain que vous avez des anecdotes incroyables à raconter… Jouer dans Game of Thrones» permet parfois d’avoir des discussions hallucinantes avec les acteurs de la série. Par exemple, lors d’un tournage en Croatie, avec Ian McElhinney, Barristan Selmy dans la série, je me suis faite spoiler. Il me lance comme ça Aujourd’hui, je me fais tuer !» Je pense aussi à cette fois où, à Belfast, des drones survolaient le plateau. On s’est très vite aperçus qu’ils prenaient des photos pour tenter de percer les coulisses de la série. C’est assez dingue quand on pense que nous, acteurs, on doit montrer notre carte d’identité tous les jours !"Dès mon plus jeune âge, je veux être actrice" On en sait un peu plus sur Vala. Mais qui est Meena ?Curieux donc Rires. Je suis une vraie Parisienne, née à Paris. Papa est professeur de mathématiques, maman est psychologue. Pas vraiment, des métiers artistiques. Moi, dès mon plus jeune âge, je veux être actrice. Fascinée par les histoires, les contes de Grimm et de Perrault, la mythologie, mais aussi les contes des 1001 nuits. Je commence le théâtre à l’âge de 10 ans. C’est une révélation ! J’ai mon Bac S, je fais Maths Sup / Maths Spé, une école d’ingénieur… Tout ça car mes parents insistent beaucoup sur les études supérieures. Mais je veux toujours être actrice ! Alors je trouve une solution devenir ingénieur et mettre de l’argent de côté. Six mois plus tard, j’intègre l’Acting International. Et ça fonctionne immédiatement ?Non pas du tout ! Je tente d’abord ma chance en France. Rien. Aucun retour. Alors je décide de partir vivre mon rêve à Londres. Si au départ je suis serveuse pendant près d’un an, rapidement je me trouve un agent et du boulot. Je monte sur les planches… et vous connaissez la suite. Meena Rayann pose pour Paris Match. © Vincent Capman / Paris Match Vos parents doivent être fiers aujourd’hui…Je le crois. Ils me soutiennent dans mes projets, c’est très important à mes yeux. Surtout qu’au début, c’était un combat pour leur faire accepter mes choix. Ils avaient peur. Ma mère aurait préféré que je sois ingénieur et que je fasse du théâtre en amateur. Mais je suis déterminée, je sais où je veux aller. Le cinéma c’est ma passion. J’en tire toute mon énergie. Comme je dis toujours j’ai la rigueur de mes ambitions et je compte bien me battre pour réussir. Réussir, un vaste programme. Quels sont tes souhaits pour l’avenir ? J’ai plusieurs modèles Meryl Streep, Kate Winslet, Jodie Foster ou encore Gary Oldman. Tous ces acteurs ont la capacité de se fondre dans leurs personnages, surtout pour Oldman jusqu'à en être méconnaissable. Et je ne pense pas que l’ambition soit un gros mot, alors je peux rêver ! Aujourd’hui, je suis tournée vers l’international mais pourquoi pas un jour faire un film en France. Des réalisateurs m’attirent comme Abdellatif Kechiche. Il pousse les actrices dans leurs retranchements, grâce à lui elles vont au bout d’elles-mêmes."En France, il y a des barrières" Est-ce que comme tout français il vous faut travailler encore sur votre accent ?Non plus maintenant. Quand je suis arrivée à Londres, la première année, j’ai évité comme la peste les français. Rires Je voulais me perfectionner, apprendre l’anglais. Pour cela, j’imitais ! Je me disais "Meena il ne faut pas que tu sois étiquetée actrice française toute ta vie". Et ça a marché ! Maintenant, plus personne ne me demande si je suis française. J’ai un accent britannique, je suis totalement bilingue. Selon vous, est-ce plus facile de réussir une carrière artistique outre-Manche ?En France, il y a des barrières. Mais surtout des cases. Quand un acteur est estampillé télé, peu de chance qu’il fasse du cinéma. Et vice versa. Il y a des exceptions bien entendu mais elles sont peu nombreuses. D’après ma petite expérience, cela n’existe absolument pas aux Etats-Unis ou en Angleterre. Au contraire, la polyvalence est demandée, mieux désirée. Concernant le futur proche, quels sont vos projets ?Cet été je vais tourner dans une comédie avec Joan Collins, un film entre la France et l’Angleterre. En même temps, je serai sur les planches à Londres, dans une pièce qui s’appelle What’s your issue ?», sur le monde de la mode et ses travers. J’ai terminé aussi le tournage de Tape», un long-métrage sur la jeunesse de Jerusalem, réalisé par Dylan Zarrella et Rishi Pelham. Ah elle saute sur sa chaise et j’ai passé deux castings, une série française et une série anglaise. J’attends les réponses… mais je ne peux rien dire de plus. Et côté vie personnelle ?Je suis une vraie carriériste donc en ce moment je me concentre sur les projets et auditions à venir. Si vous insinuez la maternité ? Je n'y pense pas pour l'instant. Ma priorité c’est mon job. Et je compte bien toucher les étoiles. Attention cet article contient des Stark est probablement le plus omnipotent de tous les personnes de Game of Thrones, mais il est aussi le plus inutile des Sept royaumes et l'avoir dans les parages n'aide franchement pas enfin, il a quand même amené le Roi de la nuit à l'endroit idéal pour qu'Arya puisse le tuer, mais c'est tout. Bran Stark a commencé comme un enfant curieux qui aimait grimper et se retrouver là où il n'était pas appelé, mais tout a changé pour lui quand il a été jeté par une fenêtre, a perdu sa capacité de marcher et a dû fuir précipitamment Winterfell sur les épaules de Hodor on pleure encore pour lui et son sacrifice. En dehors de Winterfell, Bran a découvert que l'univers avait d'autres plans pour lui et qu'il avait la capacité de se séparer de son corps pour habiter ceux de différents animaux. Au début, il ne savait pas bien ce que tout cela signifiait, mais plus tard il a découvert que son nouveau rôle était celui de la Corneille à trois yeux. Un être éclairé qui a la capacité de voyager dans le temps et qui garde aussi en mémoire l'histoire de l'humanité toute entière. Le petit garçon que nous avons rencontré dans la première saison est devenu quelque chose de plus grand, a progressivement commencé à découvrir ses compétences et, surtout, les secrets du passé, du présent et de l'avenir. Le genre qui pourraient changer le sort des Sept royaumes comme la véritable identité de Jon Snow, que Sam connaissait aussi, ce qui, du coup, n'était plus si impressionnant que ça après tout. Le problème, c'est que même s'il sait tout, il ne peut rien dire ou Bran savait ce qui allait se passer à King's Landing il l'a vu dans une vision, mais il ne pouvait rien faire pour l'arrêter. Essayer d'agir aurait probablement causé une sorte de paradoxe du temps – où les actions pour l'empêcher auraient finalement causé l'événement fatidique, ou un désastre encore pire. Conclusion avoir toutes ces informations n'est vraiment pas Corneille à trois yeux a déjà dit clairement que son rôle était d'être un témoin, qu'il ne peut intervenir, qu'il ne peut changer le passé ni affecter l'avenir. Il est comme un livre, il peut être utile si vous savez comment le lire et comprendre sa langue, sinon il n'apporte pas grand ne veut pas dire qu'il n'a rien fait il a mis Jaime mal à l'aise, il a dit à Sam d'aller parler à Jon et de dire la vérité à ses sœurs, mais ses interventions ont été minimes et, techniquement, ont causé beaucoup de problèmes si personne n'avait divulgué l'information, Khaleesi et Jon seraient toujours un front uni et elle n'aurait probablement pas perdu la raison.Pendant la bataille de Winterfell, qui était le moment où on avait le plus besoin de lui, Bran a décidé de laisser Theon Greyjoy se battre seul et s'est échappé dans le corps des corbeaux. Et si, au début, nous pensions que c'était pour découvrir une vulnérabilité dans l'armée du Roi de la nuit, ce ne fut absolument pas le cas et son voyage ne fut utile pour personne. Mais, qui sait ? Peut-être que dans le dernier épisode de la saison, nous verrons où il est allé, ce qu'il a vu et si cela valait vraiment la peine de laisser Theon Greyjoy mourir y a une théorie selon laquelle Bran est à l'intérieur du cheval blanc qui apparaît à King's Landing pour faire sortir Arya Stark de la ville détruite, mais cela n'a pas encore été confirmé et pourrait ne pas être vrai. D'autres théories disent que c'est la mort et qu'elle emmène Arya au Valhalla ou la version Game of Thrones.Bran n'est pas le pire personnage de la série, mais il n'est pas particulièrement utile, du moins en apparence, et le pire, c'est que beaucoup sont morts en le défendant et qu'il ne semble même pas leur être un peu reconnaissant. Il ne fait même pas l'effort de faire une différence dans la bataille. Peut-être que nous le jugeons trop vite et que son vrai rôle va se révéler à la fin, mais vu l'évolution de la saison, nous n'avons pas beaucoup d' GQ Mexique.

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