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Néele 10 juin 1977 à Bordeaux, Benjamin Millepied est un danseur et chorégraphe de renommée mondiale, il est étoile du New York City Ballet et devient en 2004 directeur artistique du « Morriss Center Dance » à Bridgehampton (New York). Il a aussi été le directeur de la danse à la tête du ballet de l’Opéra de Paris du 1er novembre 2014 au 15 juillet 2016.
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Galasdu Tricentenaire de l'Ecole française de danse les 15 (soirée Arop) et 20 avril, Palais Garnier. Tél. : O8 92 89 90 90Ecole de danse du Ballet de
Eneffet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Etoile française du New York City Ballet. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions.
Leursrevendications s’inscrivent dans la lignée du travail de Phil Chan et Georgina Pazcoguin, soliste au New York City Ballet, qui œuvrent de concert depuis 2015 pour éliminer ces caricatures racistes à travers leur organisation Final Bow for Yellowface. À ce jour, plus de 50 compagnies de danse internationales se sont ralliées à cette cause.
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Le Ballet de l'Opéra national de Paris, qui sort de la plus longue grève de son histoire pour préserver son régime de retraite encore un de ses records !, est une France en miniature, frondeuse mais mondialisée, attachée à ses traditions mais ouverte sur le monde, résolument paradoxale mais partout objet d'admiration. De Serge Lifar à Rudolf Noureev, les plus grands l'ont dirigé. Figure de proue de la danse académique avec tous les grands ballets inscrits à son répertoire, le Ballet intègre la danse contemporaine dès 1973 en invitant les chorégraphes Carolyn Carlson et Merce Cunningham. Elle y occupe désormais une place importante dans sa programmation et contribue à son rayonnement international. 25 ans de moyenne d'âgeMais comme toutes les institutions séculaires, la force du Ballet est de savoir résister aux soubresauts du moment, depuis les luttes de pouvoir internes - régulières, parfois violentes - jusqu'aux assauts parfois désordonnés d'une modernité de circonstance. Malgré leur 25 ans de moyenne d'âge, les 154 danseurs de la troupe ont avant tout pour rôle de préserver et d'exporter le style français, dont le Ballet est l'incarnation depuis Louis XIV. C'est en 1713, peu avant la mort du monarque, qu'est créée l'Ecole royale de danse. Dès 1681, les premières danseuses professionnelles y font leur apparition. Elles ne cesseront jamais d'occuper le haut de l'affiche. Les vraies stars du Ballet, tout au long de son histoire, restent avant tout les ballerines. Aujourd'hui encore, c'est une femme, l'ancienne danseuse étoile Aurélie Dupont, qui le dirige. Elle a succédé à une autre femme, Brigitte Lefèvre, après le court intermède Benjamin Millepied. Les dirigeants passent, la tradition - qu'ils sont chargés de préserver - reste. Le Ballet de l'Opéra de Paris est un morceau de l'identité française. On n'y oublie jamais l'influence de ces professeurs de danse qui, dès le xviiie siècle, exportaient leur savoir-faire dans les grandes capitales européennes. Aujourd'hui encore, la langue officielle de la danse classique, notamment pour les termes techniques, est le français. Quant au fameux style, inspiré du goût du paraître qui donna tout son éclat à la cour du roi Soleil au xviie siècle, il se distingue par l'élégance, le raffinement, l'approche dramatique des rôles, mais aussi une extrême rigueur technique que, aux dires des spécialistes, l'on retrouve dans la finition du geste, plus exigeante ici que partout ailleurs dans le monde. C'est cette culture que cette troupe d'élite défend à chacune de ses quelque 180 représentations en France et dans le monde. Toujours avec le même succès. Comment affronter la montée des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intérêt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour évoluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rédaction des Echos est précieuse. Chaque jour, nos enquêtes, analyses, chroniques et édito accompagnent nos abonnés, les aident à comprendre les changements qui transforment notre monde et les préparent à prendre les meilleures découvre les offres
Rien ne va plus entre le maître de ballet du Palais Garnier et les danseurs. Les négociations autour de son départ sont enclenchées depuis longtemps, mais la rupture est désormais consommée. Le mécénat pourrait en souffrir. Cela couvait depuis des mois. Rien ne va plus entre Benjamin Millepied et le ballet de l’Opéra de Paris. Le documentaire La relève » que Canal Plus avait diffusé fin décembre, dans lequel le danseur prenait la liberté de critiquer tout ce qui avait été fait avant lui, était un signe avant-coureur. Mal reçu en interne, il avait aussi choqué en externe. L’ex-danseur étoile du New York City Ballet, devenu patron de la danse à Garnier, émettait même des doutes sur le fait que le ballet de l’Opéra de Paris méritait une place sur le podium des meilleures compagnies de danse au monde… Gênant quand le documentaire est une coproduction signée avec… l’Opéra de Paris. Le directeur de cette grande maison, Stéphane Lissner, défendait encore officiellement son protégé il y a quelques jours. Logique cette erreur de casting est la sienne, donc impossible de se désavouer. Dès le départ les dés étaient pipés. Pour le faire venir, Lissner lui a promis monts et merveilles et a occulté la complexité du poste de directeur de ballet. Le choix a été fait d’être dans le show off ». Pourtant la star ne doit pas être Benjamin Millepied, mais le ballet de l’Opéra de Paris ! », souligne un observateur qui souhaite garder l’anonymat. Et d’ajouter Benjamin ne dirigeait auparavant qu’un modeste collectif de danseurs, il n’avait aucune expérience d’une institution publique française de cette taille, avec ses lourdeurs, ni de la gestion d’une compagnie de cent-cinquante danseurs ; il ne s’agit pas seulement de créer des chorégraphies, loin de là». Si tu veux parler à Benjamin, laisse lui un message sur Facebook ! » Le patron de l’Opéra de Paris a eu beau promettre à Benjamin Millepied la nomination d’un nouvel administrateur, de réorganiser l’équipe autour de lui pour le soulager, le ver était dans le fruit. A quelques jours de la générale de sa nouvelle chorégraphie, le danseur était loin, très loin, en Californie, au lieu d’assister aux dernières répétitions. A Garnier, on a coutume de dire depuis longtemps déjà si tu veux parler à Benjamin, laisse lui un message sur Facebook ! », révèle une employée des lieux. Accro d’Instagram, Facebook, Twitter, le chorégraphe a montré plus d’enthousiasme pour tourner des petits films destinés à alimenter la 3ème scène » numérique de l’Opéra de Paris, qu’à manager le ballet, parvenant en revanche à dresser étoiles et jeunes danseurs les uns contre les autres. Il n’a pas un caractère facile, ne contrôle pas suffisamment sa parole. Il est nourri de nouvelles technologies, de culture américaine, et a voulu faire le New York City Ballet au Palais Garnier. Même en termes de fréquentation, cela n’est pas probant, car Chaillot et le Théâtre de la Ville le font à des tarifs deux à trois fois moins chers », constate encore cette personne du sérail. Bref, le moral des troupes déclinait, et la direction de la création artistique du Ministère de la Culture la tutelle commençait à s’en préoccuper. Après Noureev et Dupond, nouvelle erreur de casting On a oublié, après le long épisode de Brigitte Lefèvre qui a géré pendant 20 ans le ballet de l’Opéra de Paris, que les expériences précédentes de danseurs-étoiles devenus managers de la compagnie, n’avaient pas vraiment été probantes. Cela s’est mal terminé entre Noureev, chorégraphe inventif mais absent la moitié du temps, et le directeur de l’époque Pierre Bergé. Idem pour Patrick Dupond, chouchou du public mais personnalité compliquée. Brigitte Lefèvre, au profil à la fois artistique et administratif – elle était précédemment déléguée à la danse au ministère de la culture – était elle présente du matin au soir, scrutant le moindre détail de la grille tarifaire à la reconversion des danseurs. Choisie par Hugues Gall, nommé directeur de l’Opéra de Paris en 1994, soucieux que la danse ait une identité forte, elle avait apprivoisé une compagnie réputée difficile. Homme pressé, hypersollicité, Benjamin Millepied n’a pas eu la patience de comprendre les codes du ballet et plus généralement de l’Opéra de Paris, coincé dans un scénario qui n’était pas celui imaginé. Dommage car, à son arrivée, les danseurs étaient vraiment séduits. Il sera intéressant de voir quels seront les éléments de langages et le calendrier donnés par Stéphane Lissner lors de la conférence de presse de ce jeudi. Le futur directeur du ballet devrait être annoncé à cette occasion. Reste que cette rupture risque de ternir aussi le rayonnement dont bénéficiait l’ex-directeur de la Scala de Milan. Benjamin Millepied va quitter l’Opéra de Paris.
À l'occasion du tricentenaire de l'Ecole française de danse, l'Opéra national de Paris et la Bibliothèque nationale de France retracent l'histoire du Ballet de l'Opéra », depuis Louis XIV jusqu'à nos jours. Un brillant hommage rendu aux danseurs à partir de témoignages signés Degas, Cocteau ou Yves Saint Laurent. C’est la double histoire du Ballet de l’Opéra de Paris et de son école qui est évoquée par les trois commissaires de cette exposition très riche Mathias Auclair, conservateur en chef à la bibliothèque-musée de l’Opéra, Christophe Ghristi, directeur de la dramaturgie à l’Opéra national de Paris, et Martine Kahane, conservateur général. La centaine d’œuvres réunies provenant des collections de la BnF, de l’Opéra et du Centre national du Costume de Scène de Moulins peintures, dessins, gravures, maquettes, photographies et costumes bénéficie d’une scénographie subtile. Réalisée par Gilles Modolo, elle réussit à donner une idée de l’existence si particulière des danseurs depuis le XVIIIe siècle. Car l’intérêt de cette exposition inédite est de découvrir la vie du danseur de l’Opéra de Paris dans son statut social à travers des époques marquées par des ruptures institutionnelles et esthétiques importantes. Cinq axes sont proposés au visiteur De l’Académie royale à l’Académie impériale de musique du divertissement au ballet pantomime », Le Ballet de l’Opéra à l’époque romantique », Les gloires de La Belle Epoque », La modernité de Serge Lifar », et Le répertoire du Ballet de l’Opéra aux XXe et XXIe siècles ». Avant de renoncer à danser, en 1670, Louis XIV fonde une Académie royale de Danse, en 1661, et une Académie d’Opéra, en 1669. La première est chargée de promouvoir les principes de la belle danse ». La seconde, refondée en Académie royale de Musique en 1672 et appelée plus simplement Opéra » produit, elle, des spectacles. La création de l’Ecole de Danse, en 1713, parfait ce dispositif institutionnel. À l’Opéra, Françoise Prévost inspire au peintre Jean Raoux, en 1723, le premier tableau présentant une danseuse en pied et grandeur nature Tours, musée des Beaux-Arts. En qualité de maître de ballet, Gaëtan Vestris promeut, lui, le ballet pantomime théorisé par Jean-Georges Noverre dans ses Lettres sur la danse Jean-Georges Noverre, 1764, par Jean-Baptiste Perroneau, BnF/BmO. L’on note alors une réforme du costume de scène qui doit dorénavant s’adapter aux exigences de virtuosité des danseurs. Celle-ci est menée successivement par les peintres Louis-René Boquet et Jean-Simon Berthélemy. Le Ballet de la Résurrection des Nonnes » dans le grand opéra de Meyerbeer Robert le Diable, en 1831, et La Sylphide, en 1832, marquent les débuts de l’esthétique romantique sur la scène de l’Opéra. Marie Taglioni incarne par excellence la ballerine virginale, chaussée de pointes et revêtue d’un tutu vaporeux. Elle terminera sa carrière à l’Opéra comme responsable de l’Ecole de Danse. Fanny Elssler, sa rivale, brille dans un autre registre, celui de l’exotisme la Cachucha », du Diable boiteux. Fanny Cerrito, Carlotta Grisi et tant d’autres suscitent l’admiration des écrivains et des peintres qui se rendent au foyer de la danse pour témoigner des répétitions. À l’instar d’Edgar Degas Danseuses s’exerçant au foyer de la danse, vers 1870, Le foyer de danse à l’Opéra de la rue Le Peletier, 1872, et La classe de danse, 1873-1876, trois prêts exceptionnels du musée d’Orsay. La Belle Epoque passe pour être une période de décadence » du Ballet de l’Opéra l’art lyrique prime alors au Palais Garnier… Mais c’est oublier le talent de Rita Sangalli, Rosita Mauri et surtout Carlotta Zambelli qui annonce des temps nouveaux avant d’enseigner à l’Ecole de Danse jusqu’en 1955. Entre temps, les Ballets Russes de Diaghilev ont donné plusieurs saisons au Palais Garnier. C’est là, en 1910, qu’ils ont créé Giselle, dans la chorégraphie de Fokine, et L’Oiseau de feu. Serge Lifar prend finalement la direction du Ballet de l’Opéra après sa réussite dans Les Créatures de Prométhée 1929. Solange Schwarz, Lycette Darsonval et Yvette Chauviré font partie de ses recrues. Jusqu’en 1958, Lifar donne au répertoire de l’Opéra soixante œuvres nouvelles dans un style néo-classique », auquel participent des artistes contemporains Giorgio De Chirico, Paul Colin, Yves Brayer…. Si le romantisme joue une part essentielle dans le répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris en 1972, Pierre Lacotte recrée La Sylphide de Filippo Taglioni, des créations ont lieu, côté français, avec Roland Petit et Maurice Béjart et, côté américain, avec George Balanchine formé en Russie et fondateur du New York City Ballet et Jerome Robbins. En 1973, Rolf Liebermann, administrateur de l’Opéra, invite Merce Cunningham pour Un jour ou deux voir la photographie prise par François Hers lors des répétitions, collection BnF/BmO puis, en 1974, Carolyn Carlson, comme responsable du Groupe de recherches théâtrales de l’Opéra de Paris GRTOP. De 1983 à 1989, Rudolf Noureev, en qualité de directeur du Ballet de l’Opéra, lègue à la troupe sa vision de quelques grands classiques Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant, La Bayadère ou Casse-Noisette. Brigitte Lefèvre, nommée en 1995 directrice de la danse à l’Opéra de Paris, cultive la spécificité du Ballet, tout en invitant les plus grands chorégraphes Mats Ek, Pina Bausch, Jiri Kylian…. Elle sait révéler le talent chorégraphique des danseurs de la Compagnie Kader Belarbi, Nicolas Le Riche, Marie-Agnès Gillot… et passer commande de créations chorégraphiques à William Forsythe, Angelin Preljocaj, Sasha Waltz, Trisha Brown, Benjamin Millepied… et musicales à Pascal Dusapin, Bruno Mantovani…. Dans la dernière partie de l’exposition, où sont exposées majoritairement des photographies, on réalise combien l’Ecole de Danse contribue à la légende du Ballet de l’Opéra. On peut y suivre le parcours professionnel du jeune danseur, admissible à l’Ecole à partir de huit ans. Placée sous la direction de Claude Bessy depuis 1987, et située à Nanterre dans un bâtiment conçu par Christian de Portzamparc, l’Ecole regroupe à la fois l’enseignement de la danse, la scolarité et un internat. Depuis 2004, l’Ecole de Danse est dirigée par Elisabeth Platel, l’une des Etoiles les plus célèbres de la troupe. Fidèle à sa vocation de transmission du répertoire, l’Ecole de danse apparaît en 2013 plus vivante que jamais. L’exposition Le Ballet de l’Opéra de Paris » se poursuit dans les parties publiques du Palais Garnier avec un ultime parcours, dénommé Le Chemin des Étoiles ». Une occasion unique de découvrir en images toutes les Étoiles du Ballet de l’Opéra, depuis la création du titre jusqu’à aujourd’hui.
Publié le 09/11/2011 à 1103, Mis à jour le 14/06/2013 à 0528 Ce danseur lyonnais, qui a fait l'essentiel de sa carrière à Manhattan, revient vers l'Europe pour y monter ses ballets. L'étoile du New York City Ballet, qui vit avec Natalie Portman, dont il vient d'avoir un petit garçon, était à Genève le mois prochain pour une création mondiale et enchaîne par Lyon à partir du 17 décembre. C'est un peu le retour de l'enfant prodigue Benjamin Millepied 34 ans a fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, puis - grâce à une bourse du ministère français des Affaires étrangères - est allé se perfectionner à la School of American Ballet à New York fondée par BalanchineRencontre avec un homme pressé. Il a toujours été en avance sur les autres et on le lui a souvent reproché. Mais sa capacité physique à être un grand danseur a eu raison des critiques. Cet artiste qui est souvent insaisissable est entré à 15 ans au New York City Ballet avant d'en devenir le danseur étoile. Si à 34 ans, il commence à délaisser l'interprétation, c'est pour mieux se consacrer à la chorégraphie. Très aidé par Barychnikov, qui le laisse répéter dans ses studios new-yorkais de la 37e Rue,Que vous reproche-t-on ? D'aller trop vite. Donc d'être insaisissable. Je me suis adapté au rythme de Manhattan. Mais mon ambition se double d'une passion qui m'anime depuis que je des maîtres à penser et à vivre ? Marcel Duchamp, le père de l'art conceptuel, qui a bouleversé le monde de l'art, surtout à New York, et le chorégraphe Jerome Robbins, qui codirigeait le New York City Ballet, et dont la curiosité intellectuelle était cadeau aimeriez-vous faire ? Offrir une opportunité professionnelle à quelqu'un qui a du toujours aussi débordé ? J'ai un bébé, et cette naissance bouleverse beaucoup de choses ! Mais cela ne m'empêche pas d'échafauder de multiples défaut que vous préférez chez les autres ? La lieu commun qui vous horripile ? Celui qu'on m'a souvent répété Ne mets pas la charrue avant les bœufs. »Dernier livre lu ? Un amour de Swann de Proust n'est-ce pas la preuve que j'ai du temps ?L'air que vous sifflez sous la douche?En général, le ballet sur lequel je travaille, ou du Charles Aznavour, que je chante souvent à mon petit garçon Aleph, qui a 10 que vous aimeriez aller voir cet automne ? Celle du photographe américain John Baldessari. Et si je pouvais me transporter dans le temps, j'irais admirer l'une des expositions que Serge Diaghilev a organisées avant de s'occuper des Ballets scène de cinéma que vous pourriez regarder en boucle ? La danse de Tom Cruise et Nicole Kidman dans Eyes Wide Shut ; l'entrée de Kim Novak dans Vertigo ; la scène du bal dans Il Posto ; la séquence d'ouverture de Code inconnu ; la gare dans a-t-il un comique qui vous fait rire ? Pas ces jours-ci !Parmi les modes actuelles, y en a-t-il une que vous trouvez ridicule ? L'usage inconsidéré du BlackBerry ou de l' mauvais goût ? Je n'ai pas assez de temps pour m'adonner à la décadence !Le chef-d'œuvre de la littérature qui vous tombe des mains ? Madame Bovary, de Gustave livre de chevet ? Les Lettres à un jeune poète, de Rainer Maria a-t-il dans votre penderie ? C'est Yves Saint Laurent qui la quoi pensez-vous pour vous endormir ? Au fait que plus vite je m'endormirai, plus vite je me boisson qui vous rend meilleur ? Un bourgogne du domaine Prieuré rêvez-vous de vous produire ? Au Mariinsky, à Saint-Pétersbourg. Je m'y suis déjà produit, mais je rêve de le faire encore et prochain achat ? Une cave à vous y prenez-vous pour dissiper la tristesse ? Je danse.
étoile française du new york city ballet